Après la reprise des marchés financiers en début d'année, sur fond de renégociation de la dette grecque, le second trimestre a de nouveau été balayé par le spectre de la crise, souligne Nicolas Didelot, Investment Solutions Group EMEA auprès de State Street Global Advisors dans un éditorial. La reprise demeure encore bien fragile et la zone euro devrait continuer à subir les affres de sa crise de la dette si des réformes énergiques ne sont pas mises en oeuvre tant sur le plan de la maîtrise budgétaire que de la relance économique.


Malgré un vif rebond fin juin, les principaux marchés actions se sont inscrits en repli sur le trimestre en devise locale. L'indice MSCI EMU a ainsi cédé 6,26%. Du fait de la dépréciation sensible de l'euro contre les principales devises étrangères, les indices internationaux en revanche parvenaient à amortir la chute, voire enregistraient de légères hausses. Le MSCI North America progressait de 1,19% en euros tandis que le MSCI Emerging Markets reculait de 4,39%.

De leur côté, les marchés obligataires ont été préservés, en dépit de l'agitation sur la dette souveraine. Sur le trimestre, toutes les catégories ont progressé hormis les obligations indexées sur l'inflation. Les obligations américaines ont pris logiquement la tête surtout du fait d'un taux de change favorable. Les obligations d'entre
En fin de trimestre, le gérant a procédé à une resensibilisation du porte