Toute petite journée sur les marchés obligataires qui s'abstiennent de toute initiative à la veille de la publication des chiffres de l'inflation aux Etats Unis.
Les écarts observés vont d'insignifiants à purement symboliques, et pourtant l'actualité n'était pas si 'neutre' que la veille.

En France par exemple, le changement de gouvernement laisse nos investisseurs de marbre, peut-être se sentiront-ils plus inspirés en découvrant la liste des ministres demain ou vendredi... mais ce sera plus difficile à lire vu la publication du CPI américain.

Pas de réaction non plus aux chiffres de la production dans l'industrie manufacturière française : elle s'inscrit en légère hausse en novembre de +0,3% après +0,2% en octobre et rebondit dans l'ensemble de l'industrie (+0,5% après ‑0,3%), selon les données CVS-CJO de l'Insee.

Nos OAT ont fini par se dégrader de -2,5Pts vers 2,745% après avoir longuement végété ce mercredi autour de 2,7300%.
Sans aucune actualité outre-Rhin, les Bunds affichent également cette même variation (des OAT) de +2Pts vers 2,2100%.
Inversement, les Bonos espagnols se détendent à la marge (-0,03Pt) et les BTP italiens s'améliorent avec -1Pt à 3,842%.

A Wall Street, les T-Bonds font du sur-place -strictement à 18H30- à 4,0180% à moins de 24H de la publication des données d'inflation aux Etats-Unis, qui contribueront à déterminer la trajectoire de la politique monétaire de la Réserve fédérale.
A noter que le pétrole efface ses +1,4% initiaux (à 78,6$ avant de retomber vers 77$) après la publication des données de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), ce qui évacue les craintes inflationnistes.
Les données EIA montrent que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis s'élevaient à 432,4 millions de barils lors de la semaine du 1er janvier, signalant une hausse modeste de 1,3 million de barils par rapport à la semaine précédente.

Les stocks de produits distillés -incluant le fioul domestique- ont augmenté de 6,5 millions de barils, tandis que les stocks d'essence ont augmenté de 8 millions de barils, toujours par rapport à la semaine précédente, poursuit l'agence.
Enfin, l'EIA précise que les raffineries ont fonctionné à 92,9% de leur capacité opérationnelle au cours de cette même semaine, avec une production moyenne de 9,7 millions de barils/jour.

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