Avec des marchés d'actions résolument en route pour une 9ème ou une 10ème semaine de hausse -et un appétit pour le risque dévorant-, quelques arbitrages au détriment des marchés de taux ont légèrement pénalisé nos OAT (+1Pt environ à 0,527%, les Bunds +1,2Pts à 0,1100%, les 'Gilts' à 1,179 contre 1,159% (une rumeur fait état de la volonté de membres du parti travailliste de voter la feuille de route du Brexit).

Plus au Sud, le panorama est contrasté avec une stabilité des 'bonos' à 1,1820% et une embellie sur les BTP italiens de -8,5Pts à 2,769% contre 2,853% vendredi.
Fitch a finalement passé son tour et a maintenu sa notation de l'Italie à BBB avec implication négative.
Une relative mansuétude malgré l'ampleur de la dette publique, une croissance à l'arrêt, malgré les incertitudes entourant la politique économique et budgétaire... et la ferme conviction que la coalition au pouvoir ne tardera pas à éclater (Matteo Salvini sortirait grand vainqueur en cas de rupture avec '5 Stelle').

L'actualité du jour est également politique aux Etats Unis: Donald Trump, a décidé ce week-end de repousser la date à laquelle les droits de douane supplémentaires (+15%) sur des produits chinois importés aux États-Unis étaient censés être relevés (de 10 à 25%), initialement fixée au 1er mars.

Les T-Bonds US s'en sortent très bien et affichent une détente de -1,5Pt à 2,683% alors que les indices US battent de nouveaux records annuels et que l'on en est à 10 hausse sur 11 sur le Nasdaq et même 15 sur 18 depuis le 29 janvier.

En ce qui concerne d'éventuelles sanctions douanières à l'encontre de Pékin, aucune nouvelle date butoir n'a été annoncée, signe que les négociations entre les deux partenaires se déroulent plutôt bien.

Les opérateurs abordent manifestement sans la moindre appréhension une semaine chargée en publications statistiques.

La première de la semaine concerne l'activité économique nationale de la Fed de Chicago qui dévoile un score négatif de -0,43 en janvier, contre +0,05 en décembre (partant d'une estimation initiale de +0,27).

En zone euro, on attend notamment le sentiment économique, l'estimation rapide de l'inflation et l'indice PMI manufacturier.

Aux États-Unis, on attend les chiffres de la construction résidentielle, les commandes à l'industrie et une première estimation de la croissance du PIB au dernier trimestre 2018.



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