Jerome Powell, dans une interview accordée au magazine '60 minutes' réaffirme l'attitude patiente de la FED et ne voit de raison que la croissance des Etats unis ne se poursuive pas à un bon rythme.
Le patron de la FED ne voit pas de risque de récession, ou alors très faibles.
Les T-Bonds US se retendent à la marge, de +2Pts à 2,645%, et un score de 2,659% a été testé en séance, après que les opérateurs aient pris connaissance des ventes de détail U.S en janvier.
Elles ont rebondi de 0.2% -1,6% en décembre : en excluant les carburants et les ventes de véhicules, le rebond aurait atteint +1,2%.

Plusieurs autres statistiques figurent au programme dans les jours qui viennent, dont les chiffres de l'inflation, l'indice Empire State de la Fed et la production industrielle.

En Allemagne, Destatis a publié une nouvelle baisse surprise de sa production industrielle de -0,8% en janvier, déjouant l'anticipation d'une hausse de 0,5%.

Selon des rumeurs concordantes, le gouvernement allemand aurait abaissé sa prévision de croissance 2019 à 0,8%, après une révision à de 1,7% à 0,9% fin février.
Les Bunds voient leur rendement enfoncer un nouveau plancher annuel à 0,055% mais il clôture peu changés à 0,067% (contre 0,075% vendredi).
Nos OAT se détendent de -1Pts à 0,471%.

Les 'gilts' britanniques se détendent de -1,5Pt de base à 1,175% alors que la Chambre des Communes se verra accorder, demain, une seconde chance de ratifier l'accord sur le Brexit conclu par la Première ministre Theresa May avec l'Union européenne après un premier rejet, avec pertes et fracas, au mois de janvier.

'Les chances d'un vote défavorable demeurent élevées au vu du degré d'opposition politique dans le pays', prévient Peter Dixon, analyste chez Commerzbank.

'Si l'accord est rejeté, il est probable que les parlementaires voteront en faveur d'une prolongation du délai prévu dans l'article 50' ajoute-t-il.

'Même si cela devrait empêcher une sortie désordonnée en mars, cela risque de simplement différer le problème de quelques mois, tout en générant toute une série d'autres problèmes difficiles', avertit l'économiste.

Plus au Sud, dégradation de 6Pts des BTP italiens à 2,566% contre 2,56%, les 'bonos' espagnols prennent un gros coup de 'moins bien' avec +10Pts de base à 1,16%.





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