PARIS, 15 septembre (Reuters) - Total évalue la portée des sanctions internationales édictées à l'encontre de la Russie mais assure poursuivre ses activités dans le pays, conformément au calendrier prévu.

En vertu de sanctions décidées vendredi par les Etats-Unis, Gazprom, Gazprom Neft, Lukoil, Surgutneftegas et Rosneft ne pourront plus coopérer avec des firmes occidentales dans l'exploration ou la production en eaux profondes, dans l'offshore arctique ou dans le gaz ou le pétrole de schiste.

Ces nouvelles mesures, destinées à répliquer à l'attitude de Moscou dans la crise ukrainienne, durcissent les précédentes sanctions qui se bornaient à interdire les exportations d'équipements de haute technologie à l'industrie pétrolière russe.

Total a annoncé fin 2013 le lancement du projet Yamal LNG dans l'Arctique russe, l'un des plus grands projets de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde, dans lequel il détient une participation de 20%. Sa mise en service est programmée pour 2017.

"Pour le moment, le travail sur nos projets continue comme prévu. Nous n'avons pas arrêté nos activités dans le projet Yamal", écrit Total dans un message électronique transmis lundi soir. (Michel Rose, avec Matthias Blamont, édité par Dominique Rodriguez)