(Actualisé avec précisions)

* Le Dow en hausse de 0,66%, le S&P 500 +0,48% et le Nasdaq +0,56%

* Goldman relève son objectif de cours pour le S&P 500 à fin 2014

* Citigroup en forte hausse après ses résultats

* Nouvelle poussée des M&A

NEW YORK, 14 juillet (Reuters) - Les marches d'actions américains ont terminé en hausse lundi, soutenus par une nouvelle poussée sur le front des fusions-acquisitions et par les résultats jugés satisfaisants publiés par Citigroup.

Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a pris 0,66%, 111,61 points, à 17.055,42, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, s'est adjugé 0,48%, 9,53 points, à 1.977,10 et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 0,56%, 24,93 points, à 4.440,42.

Le groupe pharmaceutique britannique Shire s'est dit prêt à recommander l'offre améliorée de 31 milliards de livres proposée par son concurrent américain Abbvie, mettant fin à un long feuilleton. Le titre Shire coté à New York a pris 2,1% tandis que celui d'Abbvie a abandonné 0,2%.

Toujours dans le secteur pharmaceutique, le spécialiste des médicaments génériques Mylan a annoncé qu'il allait reprendre une partie du portefeuille de médicaments de son compatriote Abbott Laboratories pour environ 5,3 milliards de dollars (22,7 milliards d'euros). Mylan a pris 2,07% tandis qu'Abbott a gagné 1,26%.

CITIGROUP SOULÈVE L'ENTHOUSIASME

Citigroup a de son côté ravi les investisseurs, son titre terminant sur une hausse de 3,02%, l'une des plus forte du S&P 500, après avoir annoncé des résultats meilleurs au'attendu à la faveur d'une amélioration de son segment obligataire.

Les intervenants ont également salué l'annonce de la conclusion d'un règlement de sept milliards de dollars pour mettre fin à une enquête sur des produits financiers commercialisés juste avant la crise de 2008.

La confirmation de l'embellie économique américaine associée à la publication de résultats qui semblent la refléter incite certains analystes à l'optimisme pour la deuxième partie de l'année à l'image de l'analyste de Goldman Sachs, David Kostin, a qui a relevé son objectif pour le S&P 500 à 2.050 contre 1.900. Il dit s'attendre à ce que le rendement des Treasuries à 10 ans s'établisse autour de 3% ce qui serait de nature à encourager les investisseurs en quête de rendements élevés à privilégier les marchés d'actions.

"Il y a les résultats de Citi qui sont positifs, cela donne une impulsion. Une poursuite de l'activité sur le front des M&A serait très certainement de nature à soutenir le sentiment et il y a maintenant Goldman qui relève son objectif de fin d'année pour le S&P", relève Andre Bakhos, directeur général chez Janlyn Capital à Bernardsville dans le New Jersey.

"La conjugaison de ces événement nous place dans une spirale haussière".

AGENDA COPIEUX

La saison des résultats va connaître un coup d'accélérateur cette semaine, avec les trimestriels de pas moins de 59 sociétés cotées sur le S&P 500 qui viendront confirmer ou non cette tendance.

Selon des données Thomson Reuters, les bénéfices du S&P 500 devraient s'apprécier de 6,2% au deuxième trimestre, une croissance inférieure aux 8,4% prévus en avril.

La publication mardi des résultats de JPMorgan, de Goldman Sachs ou encore de Johnson & Johnson avant l'ouverture de Wall Street ainsi que celle d'une série d'indicateurs devraient donner aux investisseurs des indices sur les chances de voir se confirmer la spirale haussière.

Après la clôture, seront publiés les trimestriels d'Intel et Yahoo notamment.

Les investisseurs attendent par ailleurs une intervention de la présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen devant le Congrès, provoquant un certain attentisme sur le marché des changes où le dollar a piétiné.

Les cours des emprunts américains de référence ont de leur côté marqué le pas, certains intervenants s'attendant à ce que la dirigeante de la Fed adopte un ton moins accommodant sur la question des taux.

Sur le front du pétrole, les cours ont approché en séance d'un plus bas de près de trois mois ce qui témoigne de l'atténuation des craintes pesant autour de la demande. (Chuck Mikolajczak, Nicolas Delame pour le service français)