L'indice Dow Jones a gagné 260,01 points (1,11%) à 23.775,27.

Le S&P-500, plus large et principale référence des investisseurs, a pris 38,94 points, soit 1,39%, à 2.836,74.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 139,77 points (1,65%) à 8.634,52 points.

Sur la semaine, marquée lundi par le passage historique en-dessous de zéro du prix du contrat à terme sur le pétrole brut léger américain, le Dow a perdu 1,94%, le S&P-500 1,32% et le Nasdaq 0,18%.

Malgré la progression de vendredi, les investisseurs restent prudents face à l'ampleur des dégâts économiques infligés par l'épidémie de coronavirus aux Etats-Unis, où plus de 26 millions d'Américains se sont inscrits au chômage ces cinq dernières semaines.

Certains surestiment peut-être la rapidité avec laquelle l'activité économique retrouvera un rythme habituel et le S&P-500 pourrait encore chuter de 5% ou plus s'il devient évident qu'un retour à la normale prendra plusieurs mois, avertit Eric Freedman, directeur des investissements chez U.S. Bank Wealth Management.

"Nous pensons que nous allons probablement avoir un marché en zig-zag et nous ne serions pas surpris d'assister à des mouvements de baisse avant de voir des mouvements de hausse", dit-il.

Les 11 indices sectoriels du S&P ont fini dans le vert vendredi.

Apple et Microsoft ont été les principaux contributeurs à la hausse du S&P avec des gains respectifs de 2,89% et de 1,83%. Les deux géants de la "tech" doivent publier la semaine prochaine leurs résultats du trimestre clos en mars, ce qui permettra aux investisseurs de juger des conséquences de la pandémie de coronavirus sur leurs activités.

Amazon a aussi fini à un record de clôture, à 2.410,22 dollars, après un gain de 0,45% avant la publication de ses résultats trimestriels jeudi.

Le Dow a été freiné par le recul de 6,36% du titre Boeing. L'avionneur prévoit de réduire de près de moitié la production du 787 Dreamliner et d'annoncer une réduction de ses effectifs, selon l'agence Bloomberg.

Les volumes ont été un peu moins nourris que ces derniers temps avec 10,2 milliards d'actions échangées sur les marchés américains, contre une moyenne de 12,5 milliards sur les 20 dernières séances.

(version française Bertrand Boucey)

par Noel Randewich