« L'affaire Vivendi n'est pas une affaire Enron, les comptes n'étaient pas truqués, ce n'est pas une fraude généralisée orchestrée par M. Messier ». C'est par cette formule qu'a conclue le procureur Chantal de Leiris pour justifier sa demande de relaxe.

Jean-Marie Messier était poursuivi pour « diffusion d'informations fausses ou trompeuses, manipulation de cours et abus de biens sociaux ». En dépit d'un premier non-lieu en 2009 requis par le Parquet, le magistrat en charge du dossier Vivendi avait cru bon d'aller jusqu'au procès, au regard des événements qui avait conduit la modeste Compagnie Général des Eaux en mastodonte de la communication et des médias.

Le procès devrait être clôturé cette semaine, mais J2M devra attendre qu'un jugement définitif soit rendu dans les semaines à venir. Les six autres prévenus, parmi lesquels Guillaume Hannezo et le Canadien Edgar Bronfman Jr, directeur général de Warner Music, ont également bénéficié d'une demande de non-lieu.