La société canadienne Kobo a vu le jour en 2009. Spécialisé dans la commercialisation de livres numériques disponibles sur une plateforme en cloud computing, Kobo a pour principal concurrent le groupe de Jeff Bezos, Amazon.

Détenue majoritairement par le distributeur canadien Indigo Books & Music, la plateforme compte également Cheung Kong Holdings, la holding de Li Ka-shing, parmi ses actionnaires. Présente dans plus d’une centaine de pays, la société compte près de 3,2 millions d’utilisateurs, dont 1 million recensés au cours des trois derniers mois.

Le positionnement de Kobo se veut assez simple : rendre accessible aux consommateurs « n’importe quel livre, n’importe où, n’importe quand, sur le terminal de leur choix ». Le catalogue de Kobo compte ainsi 2,3 millions de références (e-books, journaux, magazines, etc.) disponibles sur les le BlackBerry PlayBook (RIM), le GalaxyTab (Samsung) ou encore l’eReader de Sony.

Un mystérieux investisseur
Bien implantée aux Etats-Unis, en Angleterre, au Canada et en Australie, la compagnie souhaite s’implanter sur les marchés du livre numérique émergeants avant l’arrivée d’Amazon. Pour financer son expansion, Kobo vient de boucler un tour de table d’un montant de 52 millions de dollars auquel ont participé les actuels actionnaires à hauteur de 13 millions de dollars.

En revanche, l’identité de « l’investisseur institutionnel majeur » ayant consenti à injecter 37 millions de dollars dans Kobo n’a pas été révélée. Dans les jours à venir, la plateforme se lancera en Espagne et en Allemagne, avant la France, l’Italie et les Pays-Bas cet été.