Richard Branson a présenté cette semaine un carburant alternatif d’un nouveau genre. Fabriqué par la société néo-zélandaise LanzaTech, en partenariat avec Swedish Biofuels et le constructeur américain Boeing, ce carburant est produit à partir du recyclage des rejets de gaz émis par l’industrie sidérurgiste. Capturés puis fermentés, ces déchets gazeux pourraient permettre à Virgin Group de diviser par deux son empreinte écologique (Lesechos.fr, 12/10).

Le milliardaire britannique a indiqué que le secteur de la sidérurgie pourrait fournir à l’industrie aéronautique près de 60 millions de tonnes de carburant par an à un prix plus avantageux. Sachant que le secteur aéronautique consomme environ 185 millions de tonnes de carburant par an, on comprend mieux l’intérêt de Virgin pour cette technologie.

Ce kérosène vert sera expérimenté d’ici 12 à 18 mois. Si tout va bien, Virgin Atlantic pourrait ensuite réaliser un vol commercial vers la Chine en utilisant ce nouveau carburant. Celui-ci pourrait être fabriqué dans des unités de fabrication situées en Grande-Bretagne. Le groupe de Richard Branson souhaiterait, d’ici deux ou trois ans, utiliser cette technologie sur les lignes de Virgin Atlantic reliant Heathrow (Londres) à Shanghai et Delhi.

Vers un rapprochement avec BMI ?
Par ailleurs, Virgin Atlantic pourrait se rapprocher de la compagnie britannique BMI, dont l’allemande Lufthansa souhaiterait se séparer. L’objectif serait de fusionner l’activité long-courrier de Virgin avec l’activité court-courrier de BMI afin de faire de la compagnie de Richard Branson le deuxième transporteur de Heathrow (derrière British Airways).