Stockholm (awp/afp) - Le constructeur automobile suédois Volvo Cars, propriété du chinois Geely, a annoncé jeudi avoir enregistré au troisième trimestre des résultats en hausse, portés par une progression des ventes et une réduction des coûts.

Le chiffre d'affaires est ressorti à 64,8 milliards de couronnes (6,7 milliards de francs suisses), en hausse de 14,1% sur un an, pour 166.878 véhicules écoulés (+7,7%).

En termes d'unités écoulées, les ventes ont progressé sur les principaux marchés du constructeur, en Europe (+5,7%), aux Etats-Unis (+3,8%), et surtout en Chine (+20,3%), son plus gros marché national.

Le bénéfice net part du groupe a quasiment quadruplé, à 1,67 milliards de couronnes.

"La croissance des ventes, du chiffre d'affaires et du bénéfice a été stimulée (...) par les mesures de réduction des coûts mises en oeuvre plus tôt cette année", rappelle le PDG de Volvo, Håkan Samuelsson.

L'industriel a engagé des mesures d'économie, supprimant 750 postes et réduisant les achats de services externes, en espérait réaliser une économie récurrente d'un milliard de couronnes à partir du second semestre.

"D'autres mesures réduiront les coûts d'un milliard supplémentaire à partir de 2020", avait précisé en juillet Håkan Samuelsson dans le communiqué de résultats.

Son bénéfice opérationnel a lui aussi quasi doublé, à 3,5 milliards.

Pour l'ensemble de l'exercice en cours, le constructeur prévoit "une croissance continue des ventes".

"Nous nous attendons à ce que les conditions du marché continuent d'exercer une pression sur les marges", prévient-il toutefois.

Racheté par Geely à l'Américain Ford en 2010, Volvo Cars a redressé spectaculairement ses comptes et son image de marque. Il a misé en outre sur les voitures autonomes, où il est aujourd'hui l'un des plus avancés.

En 2017, le groupe de Göteborg a annoncé qu'il ne lancerait plus que des modèles électriques ou hybrides à compter de 2019, promettant la "fin historique" des véhicules équipés seulement d'un moteur à combustion.

Mi-octobre, le constructeur a indiqué vouloir diminuer de 40% son empreinte carbone pour chaque véhicule fabriqué d'ici 2025 dans le cadre d'une stratégie visant à être climatiquement neutre d'ici 2040.

afp/jh