ADP : dans le rouge avec une dégradation de broker
Le 08 janvier 2021 à 15:35
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Aéroports de Paris (ADP) recule de 1% sur fond d'une dégradation de conseil chez Stifel à 'vente', avec un objectif de cours de 75 euros, dans le sillage d'une réduction de 48% de son estimation d'EBITDA 2021 pour l'opérateur aéroportuaire.
Il déclare 'appliquer davantage de prudence à la reprise du trafic étant donnés les nouveaux confinements en Europe et la lenteur de la vaccination, en particulier en France' : pour 2021, il attend un trafic inférieur d'environ 50% aux niveaux d'avant crise.
Le broker s'attend aussi à une augmentation du ratio dette nette sur EBITDA à plus de huit fois à horizon 2022, le conduisant à anticiper une baisse du taux de redistribution à 30% des profits nets (au lieu de 60%) lorsque les paiements de dividendes reprendront.
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Aéroports de Paris développe et gère des aéroports, dont Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. En 2023, le groupe a accueilli environ 99,7 millions de passagers à Paris-CDG et Paris-Orly, et environ 326,7 millions de passagers à l'étranger. Bénéficiant d'une situation géographique exceptionnelle et d'une zone de chalandise importante, Aéroports de Paris poursuit sa stratégie d'adaptation et de modernisation de ses terminaux, d'amélioration de la qualité des services et de développement des commerces et de l'immobilier. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services aéroportuaires (32,9%) : gestion du trafic aérien, gestion des transports intermodaux et des terminaux, installation des infrastructures aéroportuaires, enregistrement et transfert des passagers, traitement des bagages, manutention des avions (nettoyage, guidage, assistance au placement et au démarrage, chargement et déchargement des aéronefs), etc. ;
- exploitation d'espaces commerciaux et de services (30,5%) : magasins, restaurants, banques, bureaux de change, etc. ;
- gestion immobilière (5,4%) : location de terrains et d'actifs immobiliers d'entreprise (commerces, bureaux, hôtels, bâtiments logistiques, etc.) ;
- autres (31,2%) : notamment gestion des aéroports à l'international, prestations d'ingénierie aéroportuaire, de télécommunications spécialisées, etc.