Altice (-0,21% à 21,01 euros) et SFR (+0,42% à 28,79 euros) évoluent à fronts renversés par rapport aux commentaires faits par HSBC sur chacun d'eux. Globalement positif, le bureau d'études a abaissé son objectif de cours de 39 à 36 euros sur SFR et a relevé sa cible de 23,5 à 25 euros sur sa maison-mère. Dans le cas de SFR d'abord, HSBC modifie son modèle en intégrant les coûts liés à l'acquisition de contenus qui ne sont pas entièrement compensés par les revenus que génèrent ces nouvelles offres.

A l'exception de ce point, HSBC prend acte de l'amélioration des comptes de SFR qui a renoué avec la croissance au quatrième trimestre après 24 trimestres de repli. Le broker estime que l'opérateur télécoms français a besoin d'encore deux ans pour mener à bien sa transformation.

La confiance de l'analyste sur ce point est aussi confortée par le fait que SFR peut compter sur l'expérience de sa maison-mère Altice en termes de réductions de coûts et de génération d'une forte croissance. HSBC en veut pour preuve le succès des filiales américaines du groupe détenu par Patrick Drahi, qu'Altice pourrait être capable de dupliquer en France.

Fort de ce solide pilier américain, Altice est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs 2017 d'une croissance de son chiffre d'affaires et d'une hausse de 5 à 10% de son Ebitda. HSBC table pour sa part sur une progression de 1% du premier et de 6% du second.



Valeurs citées dans l'article : Altice A, SFR Group