La biotech industrielle Amoéba a officialisé lundi une révision de sa stratégie de croissance à la suite de la récente mise en place d'une nouvelle gouvernance, une annonce qui faisait bondir son titre à la Bourse de Paris.

La société, spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, explique qu'elle veut raccourcir le temps nécessaire jusqu'à la génération d'un 'cash-flow' d'exploitation positif.

Elle prévoit, en conséquence, de se focaliser sur le développement des produits et sur les marchés offrant les meilleures perspectives de rentabilité et une commercialisation plus rapide.

En privilégiant les activités à forte marge et non pas les activités à fort volume, l'entreprise envisage de satisfaire la production prévue à court et moyen terme, par l'extension des capacités de production à Chassieu, le siège actuel de la société.

La construction de l'usine prévue à Cavaillon, dont le financement n'est toujours pas finalisé, serait ainsi mis en attente jusqu'à ce que le chiffre d'affaires généré par les ventes produites depuis Chassieu, près de Lyon, assure un cash-flow opérationnel suffisant.

Ces annonces étaient saluées lundi matin à la Bourse de Paris, où le titre s'envolait de presque 17%.

Pour mémoire, le groupe a reçu une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture, ainsi que pour un biocide biologique pouvant être utilisé dans les systèmes de refroidissement fermés.

Le mois dernier, Amoéba avait nommé au poste de président du conseil d'administration Benoit Villers, l'ancien directeur général commercial du groupe Barry Callebaut et fondateur de Nice & Green, le premier actionnaire de la société avec 29,4% de participation.

Le conseil d'administration avait également nommé, Jean-François Doucet, précédemment directeur général adjoint au poste de directeur général de l'entreprise.

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