Bruxelles (awp/afp) - Le numéro un mondial de la bière AB Inbev a annoncé jeudi la nomination d'un nouveau patron lors de ses résultats du premier trimestre, qui l'ont vu renouer avec un bénéfice net après la perte enregistrée l'an passé à la même époque.

Le directeut général (CEO) du groupe belgo-brésilien, Carlos Brito, quittera ses fonctions le 1er juillet après quinze années à sa tête, pour être remplacé par Michel Doukeris, actuel président de la zone Amérique du nord.

"Je suis très enthousiaste quant à l'avenir de notre entreprise sous la direction de Michel", a commenté dans un communiqué le Brésilien de 61 ans.

Sous sa direction, AB Inbev aura notamment racheté son concurrent britannico-sudafricain Sabmiller en 2016.

M. Doukeris s'est pour sa part dit "honoré" de sa nomination et "impatient d'apporter une perspective nouvelle" au groupe, dont le siège social est à Louvain (centre de la Belgique).

Né en 1973 à Lages, au sud du Brésil, il a suivi des études d'ingénieur chimiste et obtenu des diplômes de marketing.

Il a intégré AB Inbev en 1996, où il a progressivement gravi les échelons: président pour la Chine, la région Asie-Pacifique, puis responsable mondial des ventes, avant de prendre la tête de la région Amérique du Nord.

AB Inbev a par ailleurs annoncé jeudi un bénéfice net à 1,013 milliard de dollars (924 millions de francs suisses) au premier trimestre, contre une perte de 845 millions de dollars à la même période en 2020 à cause de la pandémie. Les profits restent cependant plus de deux fois inférieurs à ceux enregistrés de janvier à mars 2019.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda), qui sert de référence pour les prévisions internes, a lui progressé de 14,2%.

La groupe, qui détient 500 marques de bière, dont Budweiser, Stella Artois et Corona, a aussi vu son chiffre d'affaires progresser de 17,2%, à 12,293 milliards d'euros.

"Notre activité a pris un excellent départ en 2021", s'est félicité la direction, qui se dit "optimiste" quant à l'avenir de son activité, en dépit de restrictions persistantes, comme la fermeture des bars et des cafés dans de nombreux pays, causées par la pandémie.

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