(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé mardi, les grandes valeurs technologiques américaines permettant au Standard & Poor's 500 et au Nasdaq d'inscrire des records tandis que les valeurs chinoises souffraient de l'annonce par Pékin d'un renforcement de la surveillance de ses entreprises cotées à l'étranger.

L'annonce de la Chine intervient quelques jours après que Pékin a lancé une enquête sur la sécurité des données du géant du VTC Didi, dans la foulée de sa cotation à la Bourse de New York.

En durcissant les contrôles, Pékin vise à améliorer la réglementation des flux de données transfrontaliers, réprimer les activités illégales sur le marché des titres et punir les émissions frauduleuses, la manipulation du marché et les délits d'initiés, indique un communiqué du gouvernement chinois.

Quelques minutes après l'ouverture, l'indice Dow Jones cède 0,35%, à 34.663,34 points et le Standard & Poor's 500, plus large, perd 0,16% à 4.345,16 points après un record à 4.356,46.

Le Nasdaq Composite prend 0,08% à 14.651,20 après un pic à 14.676,01.

Apple gagne 1,57%, Salesforce 0,76%.

Seul indicateur économique important du jour, l'indice ISM des services, publié à 14h GMT, est attendu en baisse pour juin à 63,5 par le consensus Reuters contre 64,0 le mois précédent.

Les investisseurs attendent surtout mercredi le compte rendu de la réunion de juin de la Réserve fédérale, qui pourrait relancer les spéculations sur l'évolution des taux d'intérêt et des achats d'obligations réalisés par la banque centrale d'ici la fin de l'année.

Le nouveau report des discussions entre pays de l'Opep+, conséquence de leur désaccord sur le rythme du relèvement de leur production, a par ailleurs porté le prix du baril à de nouveaux plus hauts.

Didi, le Uber chinois, cède 22,8% après que les autorités chinoises ont suspendu l'application de l'Uber chinois, quelques jours après son entrée à la Bourse de New York

Parmi les autres sociétés chinoises cotées à Wall Street, Alibaba chute de 2,2%.

Weibo grimpe de 12% après que des sources ont déclaré à Reuters que son PDG, Charles Chao, était en pourparlers avec un investisseur public pour sortir de la cote le géant chinois des réseaux sociaux.

(Rédigé par Kate Entringer, édité par Marc Angrand)