18 octobre (Reuters) - La société pétrochimique sud-africaine Sasol a annoncé mardi qu'elle s'associait au sidérurgiste ArcelorMittal South Africa pour étudier la technologie de captage du carbone et la production d'acier à partir d'hydrogène vert.

L'hydrogène vert, produit par la division de l'eau en hydrogène et en oxygène à l'aide de sources renouvelables telles que l'énergie solaire et l'énergie éolienne, est considéré comme une source d'énergie plus propre pour l'avenir, mais la technologie en est encore à ses débuts et reste relativement coûteuse.

Sasol est le plus grand producteur mondial de produits pétroliers et chimiques à partir du charbon, mais cherche à s'éloigner de ce combustible fossile dans le cadre de son plan de décarbonisation. ArcelorMittal South Africa est le plus grand producteur d'acier d'Afrique, avec une empreinte carbone importante.

Les deux entreprises visent des émissions nettes de carbone nulles d'ici 2050, conformément à l'objectif du gouvernement sud-africain de réduire les émissions de gaz responsables du réchauffement climatique.

Dans un communiqué, Sasol a déclaré que les deux entreprises feraient avancer conjointement une étude sur l'hydrogène vert et les dérivés, portant sur le potentiel de la région de Saldanha en tant que centre d'exportation d'hydrogène vert et de dérivés, ainsi que sur la production d'acier vert

Elles étudieront l'utilisation de l'électricité renouvelable et de l'hydrogène vert pour convertir le carbone capturé de l'aciérie Vanderbijlpark d'ArcelorMittal en carburants et produits chimiques durables.

Ces initiatives pourraient permettre à ArcelorMittal South Africa de devenir le premier producteur d'acier plat vert d'Afrique en utilisant l'hydrogène vert de son usine de Saldanha, actuellement en cours d'entretien et de maintenance, tout en réduisant l'empreinte carbone de son usine phare de Vanderbijlpark. (Reportage Nelson Banya et Wendell Roelf ; version française Elena Vardon, édité par Kate Entringer)