Generali perd 1,51% à 14,66 euros et se retrouve dans bas du classement de l’indice italien, FTSE MIB. L'assureur italien a pourtant dévoilé des résultats supérieurs aux attentes au premier semestre. Selon UBS, toutes les divisions, assurance vie, dommages et gestion d’actifs, ont fait mieux que prévu. Dans son communiqué, le directeur général, Philippe Donnet, s'est félicité de "cette solide performance" dans "un contexte géopolitique et macroéconomique de plus en plus incertain".

Sur la première partie de l'année, son résultat net a cependant reculé de 9% à 1,40 milliard d'euros, affaibli par la dépréciation à hauteur de 138 millions d'euros de ses investissements en Russie.

Le résultat opérationnel a, lui, augmenté de 4,8% à 3,14 milliards d'euros, là où le marché anticipait 2,964 milliards d'euros. Il a profité de la forte progression des profits de l'activité d'assurance-vie : +17,1% à 1,69 milliard d'euros.

Generali a fait part d'un ratio combiné en augmentation de 2,8 points à 92,5%. Plus cet indicateur est faible et inférieur à 100, plus l'activité d'assurance est rentable.

La marge sur affaires nouvelles, un indicateur-clé du secteur, a, elle, progressé de 59 points de base à 5,23%.

L'activité de gestion d'actifs a vu son résultat opérationnel baisser de 3,3% à 503 millions d'euros. Si, du fait de la baisse des marchés, l'encours a reculé de 10,3% à 516,2 milliards d'euros, Generali a enregistré une collecte de 2,1 milliards d'euros sur le semestre.

Les primes brutes émises du groupe, correspondant au chiffre d'affaires, ont progressé de 2,4% à 41,9 milliards d'euros, soutenues par l'assurance dommages (+8,5%). Le consensus s'élevait à 41,12 milliards d'euros.

S'agissant de sa solidité financière, le concurrent d'Axa a terminé le semestre avec un ratio de Solvency II de 233%, en amélioration de 6 points en un an. Celui-ci prend en compte le programme de rachat d'actions de 500 millions d'euros, qui sera mis en œuvre ce semestre.