Du volume, beaucoup de volume anime le titre ATARI depuis deux séances. Sur le front de l’actualité, aucune nouvelle ne justifie ce retour d’intérêt. Sur l’agenda du groupe, le 8 mars vient clore définitivement l’opération de regroupement des actions ( à raison de 1 action regroupée pour 100 actions non regroupées). Toujours est-il que les volumes sont exceptionnels pour la seconde séance consécutive, ils dépassent d’ailleurs le volume habituel quotidien une heure seulement après le début des cotations.

Techniquement, la tendance de fond est résolument à la baisse. Mais on connaît ce titre pour sa capacité à alterner sans complexes de longues phases baissières et de violentes et rapides accélérations. Ces mouvements de reprise ne sont pas suffisants pour extraire durablement le titre de sa tendance baissière ; le titre reste sous l’influence de sa moyenne à 50 semaines à 5,80 EUR et d’une grande oblique baissière de long terme.
Le cadre est posé, mais à court terme, le tableau est un peu moins sombre. Déjà le titre se situe à plus de 35% de son point d’inflexion hebdomadaire (moyenne à 50 semaines). Ensuite il a réintégré sa moyenne à 20 jours et s’attache au dépassement de celle à 50 jours. Sur le front des indicateurs, il y a du mieux et quelques signaux de reprise sur les oscillateurs. Et si le titre franchissait sa moyenne à 50 jours et résistance à 4,33 EUR ?
Le regain d’activité des dernières séances ne doit pas laisser indifférent, car Atari peut aisément s’enflammer. Ici, il y a du volume, une résistance à franchir et un potentiel de rattrapage à court terme.

Atari est un dossier très spéculatif qu’il convient de réserver à des investisseurs très audacieux. Le dépassement des 4,33 EUR donnerait un signal haussier susceptible de reconduire les cours vers 4,7 et 5,13 EUR. Il ne faudra pas insister si les volumes se dégonflent ou en cas d’échec sous 4,33 EUR, de crainte de voir le titre reculer sur 3,90 EUR.