Des informations rapportées par Le Figaro, le 14 janvier, attestent des difficultés actuelles rencontrées par Atos. Selon le quotidien, Jean-Pierre Mustier, nommé président du conseil d’administration de la société le 16 octobre dernier, a demandé au Tribunal de commerce de Nanterre de confier à Hélène Bourbouloux, administratrice judiciaire, la mission d'aider Atos à négocier avec les vingt-deux banques créancières du groupe. Les lignes de financement doivent être renégociées avant le 24 janvier.

Début janvier, le groupe informatique, étouffé par 5 milliards d'euros de dettes, a confirmé des discussions avec Airbus. Ces échanges portent sur un potentiel rachat des activités BDS d'Atos par la société aéronautique (Big Data & Security), sa branche spécialisée en big data et cybersécurité.

Atos soulignait au même moment que la société poursuivait ses négociations avec EPEI (fonds détenu principalement par l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky) sur la cession de Tech Foundations. Les discussions se poursuivent sur le prix à payer, la structure de l'opération et le transfert d'une très grande partie des passifs attachés à Tech Foundations. "Comme pour toutes négociations, il n'y a aucune certitude qu'elles aboutissent à un accord", précisait Atos.