Le ministère français des finances a déclaré la semaine dernière que la France utiliserait tous les moyens à sa disposition pour garantir la protection des actifs stratégiques d'Atos après que le constructeur d'avions Airbus a mis fin à un accord de rachat des actifs de cybersécurité de l'entreprise en difficulté.

Ce nouveau revers pour Atos survient quelques semaines seulement après l'échec d'un accord visant à obtenir des liquidités urgentes grâce à la vente des anciennes activités d'Atos au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

"Il faut immédiatement arrêter tout projet de vente d'actifs et protéger l'intégrité des actifs en construisant un New One Atos qui reparte sur des bases saines", a déclaré David Layani, directeur général d'Onepoint, au journal Le Figaro.

Onepoint, qui détient 11,4 % d'Atos, est prêt "à investir et à organiser la restructuration du capital du groupe", a-t-il déclaré, ajoutant que son plan était "la meilleure solution aux préoccupations du (ministre des finances) Bruno Le Maire"

Atos a déclaré dans un communiqué lundi qu'il prenait note des commentaires de M. Layani, soulignant qu'aucun plan de Onepoint n'avait été présenté à son conseil d'administration.

Si un plan a été présenté au conseil d'administration d'Atos, celui-ci "sera en mesure de l'analyser et de communiquer sa position en temps voulu", a-t-il ajouté.

Atos communiquera ses résultats pour 2023 et ses prochaines étapes le 26 mars.