Pékin (awp/afp) - L'ex-président du groupe étatique China Everbright, spécialisé dans la gestion d'actifs, a été exclu du Parti communiste chinois (PCC) et démis de ses fonctions pour "graves violations de la discipline et de la loi", a rapporté lundi une agence d'Etat.

Selon l'agence de presse Chine nouvelle, Il est reproché à Li Xiaopeng, qui était aussi le plus haut représentant du PCC dans cette entreprise étatique, d'avoir accepté des cadeaux et de l'argent, bravé une politique du parti et d'avoir "tenté de faire obstruction à l'enquête" disciplinaire dont il faisait l'objet.

"M. Li a cherché à obtenir des avantages pour d'autres personnes lors de la sélection et de la nomination de responsables, et a usé de son pouvoir pour garantir des profits à ses proches dans leurs activités commerciales", a indiqué l'agence d'Etat.

Economiste de formation, M. Li a passé l'essentiel de sa carrière dans le secteur financier.

Il a notamment occupé des postes de direction dans plusieurs banques chinoises, avant de quitter la présidence de China Everbright en mars 2022.

Le président chinois Xi Jinping mène depuis une décennie une vaste campagne anti-corruption, notamment dans le secteur public. Il s'agit également d'un outil politique, destiné à faire tomber des rivaux, affirment ses critiques.

A son arrivée au pouvoir, M. Xi a promis de faire tomber les "tigres" (hauts dirigeants) et les "mouches" (petits fonctionnaires) avides de pots-de-vin et malversations diverses.

En septembre, Wang Bin, un ancien patron du plus gros assureur de Chine, China Life, qui était également le plus haut représentant du PCC dans cette entreprise publique, a été condamné à la "peine de mort avec sursis" qui sera commuée en prison à vie, avait rapporté l'agence de presse Chine nouvelle.

Wang Bin avait été reconnu coupable d'avoir accepté des pots-de-vin et d'avoir dissimulé de l'argent sur des comptes bancaires à l'étranger.

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