M. Lee, ancien numéro deux du centre financier asiatique, devrait remplacer le chef de l'exécutif Carrie Lam le 1er juillet, avec le soutien de Pékin.

"Les membres ont une riche expérience et une contribution à la société... ils seront utiles pour la rédaction du programme et d'autres travaux à l'avenir", a déclaré mercredi à la presse le directeur du bureau de campagne de M. Lee, Tam Yiu-chung.

Selon les médias, M. Lee devrait annoncer son programme dans le courant du mois, avant l'élection du 8 mai.

Depuis que Hong Kong est passée de la domination britannique à la domination chinoise en 1997, quatre chefs d'État se sont succédé, qui ont tous eu du mal à trouver un équilibre entre les aspirations démocratiques de certains habitants et la vision des dirigeants communistes chinois.

Tous les dirigeants de la ville ont été soutenus par Pékin et choisis par un "comité électoral" composé de fidèles de Pékin.

Parmi les 58 membres de l'équipe consultative de Lee, on trouve les plus grands magnats de l'immobilier de la ville, notamment Li Ka-shing de CK Asset, Lee Shau Kee de Henderson Land Development, Raymond Kwok de Sun Hung Kai Properties et Henry Cheng de New World Development.

Parmi les autres conseillers figurent Margaret Chan, ancienne directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé, Michael Kadoorie, président de la compagnie d'électricité CLP Holdings, et Lui Che-woo, magnat des casinos.

Outre l'équipe de conseillers qui joue un rôle honorifique, Lee consulte également un présidium de 90 membres pour élaborer son programme.

Ce présidium comprend l'ancien secrétaire général de Hong Kong et membre du comité permanent de la Conférence consultative politique du peuple chinois, Henry Tang, le magnat des affaires Allan Zeman, l'ancien directeur des poursuites publiques Grenville Cross, l'ancien directeur général de Hong Kong Exchanges and Clearing (HKEX) Charles Li, ainsi que la star de cinéma Jackie Chan.

M. Lee a obtenu 786 nominations de la part des 1 500 membres du comité électoral chargé de choisir le nouveau dirigeant de Hong Kong, soit plus que les 188 nominations requises pour se présenter.

Ancien policier de carrière, M. Lee devrait accorder la priorité aux questions de sécurité s'il obtient le poste suprême, ayant déjà demandé instamment l'adoption d'une nouvelle législation afin de mettre pleinement en œuvre une loi de sécurité nationale de grande envergure que Pékin a imposée à la ville en 2020.

M. Lee a déclaré qu'il serait le chef d'orchestre d'une "nouvelle symphonie" au début du mois, lorsqu'il a annoncé sa candidature. Il a déclaré que la loyauté envers le gouvernement central de la Chine était une priorité pour tout chef d'exécutif et que son programme comprendrait notamment l'accélération des plans visant à résoudre la pénurie chronique de logements de la ville.