Cosmo Energy Holdings a déclaré mardi qu'elle organiserait un nouveau vote des actionnaires sur une "pilule empoisonnée" pour défendre son offre publique d'achat contre un groupe d'investisseurs activistes, intensifiant ainsi la bataille qui fait couler beaucoup d'encre.

Cosmo a toutefois précisé qu'elle n'exclurait pas le groupe, dirigé par l'éminent activiste Yoshiaki Murakami, du vote cette fois-ci, contrairement au vote précédent, qui a eu lieu en juin.

Cette tactique, appelée vote à la majorité des minorités, a suscité l'inquiétude des experts en gouvernance, qui craignent qu'elle ne soit interprétée comme autorisant un conseil d'administration à refuser de comptabiliser les votes de certains actionnaires indésirables dans certaines circonstances. (Reportage de Makiko Yamazaki ; Rédaction de Christian Schmollinger)