Le groupe Engie, via sa filiale Electrabel SA, annonce ce vendredi avoir fixé avec l’État belge le cadre des négociations sur la prolongation potentielle de deux unités nucléaires, Doel 4 et Tihange 3. Les deux parties ont signé "une lettre d'intention non engageante" avec pour objectif de "conclure cet accord engageant d'ici le 31 décembre 2022", fait savoir un communiqué de presse.

Cette lettre d'intention énumère plusieurs conditions indissociables, parmi lesquelles la prolongation de la période d'exploitation de Doel 4 et Tihange 3 pour 10 ans, en tenant compte d'une période de 5 ans à partir de la signature de l'accord de principe. Autre condition sine qua non : la mise en place d'une nouvelle entité dédiée aux deux unités avec une participation de l'Etat belge et d'Electrabel à hauteur de 50/50.
Aussi, est prévu un plafonnement des passifs et des coûts futurs liés à la gestion des déchets nucléaires et du combustible usé sous la forme d'un montant fixe, incluant une prime couvrant les incertitudes futures, et qui sera fixé après examen par les autorités compétentes (CPN et ONDRAF).
"Cet accord devra assurer une répartition équilibrée des risques et des opportunités et offrir à chaque partie une stabilité et une structure de transaction équitable à long terme. ENGIE continuera à travailler de manière constructive avec l'État belge pour contribuer à la sécurité d'approvisionnement en Belgique ", conclut le communiqué.