Energie : Les inquiétudes concernant la dynamique de la demande de pétrole se sont de nouveau intensifiées cette semaine puisque la Chine a décidé de confiner une de ses villes, Chengdu, qui compte plus de 20 millions d'habitants. Les cours du baril se rapprochent par conséquent de la ligne des 90 USD, un seuil qui pourrait pousser l'OPEP+ à resserrer sa production pour soutenir le marché. A cet égard, l'organisation élargie des pays producteurs de pétrole se réunira d'ailleurs lundi pour mettre à jour ses objectifs de production. Une baisse de la production de l'ordre de 100.000 barils par jour est envisagée. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le Brent s'échange à 95 USD et le WTI américain à 89,50 USD. Du côté du gaz naturel, l'image des montagnes russes est parfaite pour décrire l'évolution des cours en Europe. Les prix se sont nettement détendus dans un premier temps à 210 EUR/MWh puisque les investisseurs s'attendaient à ce que Gazprom reprenne les flux de gaz vers l'Europe via Nord Stream 1. Les espoirs ont finalement été anéantis puisque le géant russe a annoncé un rétropédalage de dernière minute, en évoquant un nouveau problème de turbine. Le TTF du Rotterdam se négocie ainsi à plus de 260 EUR/MWh. 

Métaux : Le renforcement du dollar a pesé sur le compartiment des métaux industriels et des métaux précieux. Le cuivre est ainsi repassé sous la ligne des 8000 USD à 7600 USD la tonne. Même dynamique pour la relique barbare, qui s'est ponctuellement négociée sous la barre des 1700 USD l'once.

Produits agricoles : Les cours des céréales se sont globalement stabilisés à Chicago, où le blé et le maïs s'échangent à respectivement 800 et 660 cents le boisseau. Le dernier rapport du département américain de l'agriculture (USDA) souligne que 54% des cultures de maïs aux Etats-Unis sont jugées "bonnes à excellentes", contre 60% l'année dernière à la même période. Une baisse des rendements que l'on peut imputer à la sécheresse, qui frappe également l'Amérique du nord.