Romy Andrianarisoa, 47 ans, a été accusée d'avoir cherché à obtenir des paiements substantiels de Gemfields entre 2021 et 2023.

Elle est entrée en contact avec le PDG de Gemfields, Sean Gilbertson, en 2021 et lui a proposé de l'aider à étendre ses activités à Madagascar.

Gemfields, qui possède la marque de bijoux Faberge, a eu des soupçons et a contacté la National Crime Agency (NCA) britannique, qui a déployé un agent infiltré se faisant passer pour un consultant négociant pour le compte de Gemfields.

Au cours des conversations avec le prétendu consultant, connu sous le nom de "Charles" pour protéger son identité, Mme Andrianarisoa et son associé Philippe Tabuteau ont cherché à obtenir environ 270 000 francs suisses (310 000 dollars) à eux deux.

Ils voulaient également obtenir une participation de 5 % dans une société Gemfields qui exploite des mines à Madagascar et qui, sur la base d'évaluations d'opérations similaires au Mozambique et en Zambie, vaudrait environ 4 millions de dollars.

Ils ont été arrêtés dans un hôtel londonien l'année dernière et inculpés chacun d'un chef d'accusation de corruption, après quoi Rajoelina a limogé Andrianarisoa avec effet immédiat.

M. Tabuteau a reconnu l'infraction l'année dernière, mais Mme Andrianarisoa a plaidé non coupable et a été jugée ce mois-ci par la Southwark Crown Court, qui l'a condamnée mardi.