Selon Autodata, le volume des ventes a représenté 13,4 millions de véhicules le mois dernier, soit le plus haut depuis août 2009. C'est le cinquième mois de suite où ce marché se maintient au-dessus de la barre des 12 millions d'unités.

Quarante-et-un économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un marché automobile en rythme annualisé de 12,6 millions de véhicules en février aux Etats-Unis.

Parmi les constructeurs, General Motors a annoncé des immatriculations en hausse de 46% sur un an, une progression plus marquée que prévu, tandis que celles de Toyota et celles de Nissan et Chrysler, détenu à 25% par Fiat, sont à la traîne avec des ventes en hausse de respectivement 14% et 13%.

Février est un mois généralement peu porteur pour les ventes d'automobiles mais les rabais proposés par GM et Nissan ont rencontré un tel succès que les autres constructeurs, au risque de sacrifier une partie de leurs bénéfices, seront peut-être contraints de rentrer dans la danse.

Malgré les bonnes performances commerciales affichées par GM et Ford, les titres des deux principaux constructeurs automobiles américaines ont fini en baisse respectivement de 1,73% à 32,95 dollars et de 2,59% à 14,66 dollars, sous le coup de la nouvelle envolée des cours du brut provoquée par la persistance de tensions politiques dans le monde arabe.

Si cette la cherté des cours du pétrole devait persister, analystes et dirigeants du secteur automobile redoutent que la dynamique de croissance de l'industrie, qui retrouve des couleurs après avoir subi en 2009 l'une des pires crises de son histoire, soit brisée ou, du moins, freinée.

Deepa Seetharaman et Kevin Krolicki, Benoit Van Overstraeten et Wilfrid Exbrayat pour le service français