Zurich (awp) - La remise en route de fonderies de nickel et d'alliages ferreux de Glencore en Nouvelle-Calédonie ont eu un impact sensible sur la production de gaz à effet de serre du géant zougois des matières premières. Les émissions directes et celles liées à l'énergie ont enflé de quelque 600'000 tonnes à 28,0 millions de tonnes.

Les émissions attribuées aux chaînes d'approvisionnement se sont néanmoins contractées d'une bonne vingtaine de millions de tonnes à 342 millions de tonnes.

"Du fait de la nature de nos activités, nous n'anticipons pas une réduction nécessairement linéaire de nos émissions annuelles", souligne le directeur général Gary Nagle, cité dans le rapport de durabilité 2022. L'arrivée en fin de cycle ou de concession d'au moins neuf mines de charbon d'ici 2035 doit contribuer à réduire les émissions dans ce segment.

Glencore fera cependant face vendredi en assemblée générale à une fronde d'actionnaires réclamant des détails sur la manière dont l'entreprise compte s'aligner sur les termes de l'Accord de Paris sur le réchauffement climatique, alors que sa production de charbon thermique a été dopée en 2022 par l'acquisition de la mine colombienne de Cerrejón.

L'opération est restée sans effet sur les plans climats du groupe, qui promet toujours d'afficher d'ici fin 2050 un "net zero emission".

Sur le plan de la gouvernance d'entreprise, la multinationale de Baar suit toujours les volets helvétique et néerlandais des enquêtes pour corruption, mais souligne avoir désormais soldé les dossiers ouverts aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en République démocratique du Congo et au Brésil.

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