Londres (awp/afp) - Le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé vendredi un projet de nouveau campus scientifique pour les biotechnologies en Angleterre, avec 400 millions de livres d'investissement et jusqu'à 5000 emplois créés en dix ans.

GSK veut ouvrir ce centre sur un site de recherche et développement qu'il possède à Stevenage à quelques dizaines de kilomètres au nord de Londres, selon un communiqué.

Il a pour but d'en faire l'un des plus importants d'Europe pour accompagner les jeunes pousses des biotechnologies et des sciences de la vie.

GSK cherche à vendre le terrain à un partenaire privé afin de lever 400 millions de livres pour construire le campus et créer des emplois hautement qualifiés dans les cinq à dix ans.

Le groupe britannique va sélectionner l'entreprise partenaire d'ici la fin de l'année et entend débuter les travaux en 2022.

"Notre but est de faire de Stevenage une destination majeure pour la recherche médicale et scientifique d'ici la fin de la décennie" afin d'"accompagner la prochaine génération de classe mondiale de scientifiques et d'entreprises technologiques en Grande-Bretagne", souligne Tony Wood, haut responsable de GSK.

Le groupe dévoile ce projet à long terme alors qu'il a présenté fin juin sa nouvelle stratégie pour un nouveau GSK, séparé de l'entité de médicaments sans ordonnance et de parapharmacie dont l'introduction en Bourse est prévue l'an prochain.

GSK, qui est sous pression du fonds activiste Elliott, sera recentré sur des points forts à savoir les vaccins, l'oncologie et le traitement des maladies respiratoires.

Le laboratoire n'a pas encore pu mettre sur le marché de vaccin contre le Covid-19 et a en outre paradoxalement souffert de la pandémie, puisque le virus a éclipsé nombre d'autres maladies, ce qui a conduit à une baisse des ventes.

GSK participe notamment au vaccin développé par le français Sanofi qui est actuellement en essai clinique dit de "phase 3", tablant sur un lancement fin 2021 pour ce produit après déjà des mois de retard.

afp/ck