"Clairement, il est probable qu'il y aura un impact sur nos performances en Chine en conséquence de l'enquête en cours, mais il est trop tôt pour le quantifier", a déclaré le directeur général Andrew Witty.

Le groupe britannique peine à accroître ses résultats depuis plusieurs trimestres en raison de la perte de brevets sur certains de ses médicaments et de la tendance baissière des prix en Europe.

Le chiffre d'affaires mondial de GSK a augmenté de 2% au deuxième trimestre à 6,62 milliards de livres (7,67 milliards d'euros), générant un bénéfice par action en modeste hausse de 1% à 26,3 pence.

Les analystes prévoyaient en moyenne un chiffre d'affaires de 6,60 milliards de livres et un bénéfice par action de 26,2 pence, selon le consensus établi par Thomson Reuters.

GSK a réitéré sa prévision d'une croissance du chiffre d'affaires d'environ 1% cette année en devises locales, avec une hausse du BPA comprise entre 3 et 4%.

Le groupe a aussi réaffirmé son intention de racheter pour un à deux milliards de livres d'actions en 2013.

En Chine, GSK est accusé d'avoir versé des pots-de-vin à des médecins et des responsables publics, via des agences de voyage, afin de doper ses ventes et d'obtenir des hausses de prix.

Le groupe a admis lundi que certains de ses cadres dirigeants chinois semblaient avoir enfreint la loi et il a promis de réformer son business model pour réduire le prix de ses produits.

La Chine est un important marché de croissance pour les grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux confrontés aux baisses de dépenses publiques et à l'expiration de brevets dans les pays occidentaux.

Ben Hirschler; Véronique Tison pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten