Le chiffre d'affaires de 6,53 milliards de livres (8,1 milliards d'euros) a permis de dégager un bénéfice par action "core" en baisse de 13% à 26,5 pence.

Les analystes attendaient pour le premier groupe pharmaceutique britannique un C.A. de 6,67 milliards de livres et un BPA, hors certains éléments exceptionnels, de 27,8 pence, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Comme ses concurrents, GSK a souffert ces dernières années de l'expiration de plusieurs brevets et parvient difficilement à augmenter ses ventes.

La dégradation de la situation économique en Europe a particulièrement pesé sur les résultats du groupe, qui a vu son chiffre d'affaires dans la région reculer de 9% sur les trois mois à fin septembre. La pression sur les prix en Europe ne devrait pas s'améliorer au prochain trimestre, a estimé le directeur général du groupe Andrew Witty.

Jusqu'à juillet, GSK avait anticipé un retour à la croissance des ventes pour l'exercice 2012, puis a finalement révisé sa perspective à la baisse. Le groupe prévoit désormais des ventes stables, si toutefois la situation en Europe ne venait pas à empirer.

Par ailleurs, le chiffre d'affaires du troisième trimestre souffre de la comparaison particulièrement rude avec un troisième trimestre 2011 marqué par d'importants achats par le Japon de Cervarix, son traitement contre le cancer du col de l'utérus, et par d'importantes ventes de vaccins contre la grippe.

Andrew Witty a par ailleurs détaillé la stratégie du groupe, qui cherche à se diversifier en renforçant sa présence sur les marchés émergents et sur le marché des traitements délivrés sans ordonnance.

Toutefois, a rappelé Andrew Witty, le coeur d'activité de GSK demeure toujours les médicaments sur ordonnance dans lesquels le groupe a renforcé ses investissements.

Ben Hirschler, Wilfrid Exbrayat et Catherine Monin pour le service français, édité par Véronique Tison