La mine d'or Rosebel cherche à préserver le patrimoine culturel du Suriname

Et si, en explorant la forêt, un membre du personnel trouvait un pot ancien en argile ? Ou une caverne couverte de pétroglyphes ? Que devrait-il faire ? Continuer son chemin et les ignorer ?

« Non ! » a fermement déclaré Mimosa Aboikoni. Mimosa est agente, Liaison communautaire, du Service des relations communautaires de la mine Rosebel et explique que « le membre du personnel devrait signaler la trouvaille au superviseur, qui mettrait immédiatement en œuvre le programme de gestion du patrimoine culturel (PGPC) ».

L'objectif du programme est de protéger le plus possible le patrimoine culturel sous toutes ses formes sur la concession de la mine Rosebel. L'idée est de réduire la destruction du patrimoine culturel et de s'assurer que tout site demeure protégé. Ce programme est mené en collaboration avec la Direction de la culture du Suriname. Avant d'entamer toute activité de protection d'un espace naturel intact, une évaluation archéologique préliminaire de la zone doit être effectuée en collaboration avec la Direction.

Cette procédure a déjà mené à la découverte de la caverne Rupicola au Suriname. L'équipe archéologique de la Direction de la culture a décidé de pousser plus loin ses recherches dans la caverne au mois d'août cette année.

Mimosa explique qu'une partie importante du PGPC est l'élaboration d'une formation sur les découvertes fortuites. Lors de cette formation, les membres du personnel apprennent comment agir lorsqu'ils tombent sur un patrimoine culturel (comme un artéfact, une caverne ou des pétroglyphes) en travaillant sur le terrain. La mesure à prendre la plus importante enseignée durant la formation, c'est d'arrêter les travaux immédiatement et d'informer le superviseur. La zone devrait ensuite être délimitée et le personnel devrait ensuite attendre des instructions de la part du Service des relations communautaires et du Service environnemental. La formation apprend aussi aux membres du personnel ce qu'est un patrimoine culturel et comment le reconnaître.

Selon l'agente, Liaison communautaire, la procédure de découvertes fortuites est une mesure importante pour la mine Rosebel afin de se conformer à la loi du Suriname appelée Monuments Actet la Norme de performance environnementale et sociale 8 (IFC PS8) de la Société financière internationale.

Monuments Act

Le Monuments Act du Suriname de 2002 définit un « monument » comme une propriété ou section immeuble qui a plus de cinquante ans. Ces monuments doivent aussi être d'intérêt général en raison de leur attrait artistique et esthétique, ou d'un intérêt scientifique, archéologique, anthropologique, historique ou architectural pour le Suriname. Ils comprennent des formes matérielles ou immatérielles de patrimoine culturel tel que les propriétés, les objets, les sites, les structures ou groupes de structures qui ont une valeur archéologique (préhistorique), paléontologique, historique, culturelle, artistique ou religieuse. On y inclut aussi les caractéristiques ou objets naturels hors du commun tangibles qui ont une valeur culturelle, telle que des forêts sacrées, des roches, des lacs et des chutes d'eau. Le patrimoine culturel du Suriname est protégé par la législation du pays.

Les sources de patrimoine culturel sont une partie importante de l'identité locale. En les respectant, la mine Rosebel respecte aussi la communauté locale. Le patrimoine culturel est une source culturelle non renouvelable. Lorsqu'une de ces sources (par exemple, une roche avec des dessins datant de la préhistoire) est détruite, il est impossible de la recréer.

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