Madrid (awp/afp) - Le groupe énergétique espagnol Iberdrola a vu son bénéfice net chuter de 18,4% au premier semestre, en raison de la baisse de la demande provoquée par la pandémie de Covid-19 et par une forte hausse d'impôts au Royaume-Uni. Le résultat net atteint 1,5 milliard d'euros, selon le rapport financier publié mercredi.

Iberdrola, présent notamment au Royaume-Uni, explique avoir vu ses impôts grimper de 30% par rapport au premier semestre 2020, en raison d'une réforme fiscale britannique élevant "de 19% à 25%" le taux d'imposition lui étant appliqué. En Espagne, Iberdrola a en revanche profité de l'annulation d'une hausse d'un impôt sur l'hydroélectricité décidée en 2013, qui lui a permis de récupérer 245 millions d'euros (263,2 millions de francs suisses).

La pandémie de Covid-19 a également pesé sur les profits, avec un manque à gagner total de 157 millions d'euros, dont 108 millions dûs à la baisse de la demande d'énergie et 49 millions liés à la hausse des factures impayées par des consommateurs affectés par la crise économique, estime le groupe.

Le résultat net pâtit également de la comparaison avec le premier semestre 2020, lorsque le groupe avait engrangé une plus-value exceptionnelle de 485 millions d'euros grâce à la revente de sa participation dans le fabricant d'éoliennes hispano-allemand Siemens-Gamesa.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 14% à 18,7 milliards d'euros. Les principaux marchés d'Iberdrola sont l'Espagne, le Royaume-Uni, le Mexique, les Etats-Unis et le Brésil.

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