Japan Gold Corp. a annoncé l'acceptation par le ministère japonais de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI) de 146 nouvelles demandes de droits de prospection qui comprennent le projet Kamimuri. Le projet Kamimuri couvre une vaste superficie de 47 984 hectares de terrain prospectif jouxtant le côté ouest du projet Hakuryu de Barrick Alliance et les projets Ikutahara et Kanehana de Japan Gold.

Le projet Kamimuri couvre une série de cibles conceptuelles d'exploration structurelle à l'échelle régionale, initialement proposées par le groupe technique de Barrick et approfondies par l'équipe d'Alliance. La zone du projet comprend une structure de demi-graben d'âge miocène-pliocène développée à l'ouest du graben principal de Monbetsu-Rubeshibe et abrite cinq exploitations minières historiques connues d'or et d'argent, notamment Kamimuri, Muri et Taisei. Un examen du levé aéro-électromagnétique (AEM) à l'échelle du district, réalisé par l'Agence japonaise des mines de métaux (MMAJ) en 1989, a permis d'identifier de multiples anomalies de résistivité et de déplétion magnétique coïncidentes à grande échelle, jusqu'à 5 km sur 5, associées à des intersections structurelles majeures.

Ces caractéristiques combinées indiquent d'importants systèmes d'altération hydrothermale et comprennent ceux des exploitations Kamimuri, Muri et Taisei. La minéralisation aurifère à Kamimuri a été initialement reconnue à la fin des années 1930. Au début des années 1950, une coupe transversale de 150 m de long a été développée pour localiser la source de blocs de quartz dispersés à la surface qui titraient jusqu'à 36 g/t Au et 1 400 g/t Ag1, l'excavation a réussi à recouper une veine de quartz de 1 m de large mais aucun autre travail n'a été rapporté. À Muri, la minéralisation a été découverte lors de la construction d'un chemin forestier dans une intrusion de rhyolite.

Sumitomo Metal Mining a réalisé 13 tranchées au début des années 1950, confirmant des zones porteuses d'Au-Ag jusqu'à 5 m de large le long d'une exposition de 20 m, des échantillons d'affleurement rocheux ont été rapportés jusqu'à 3,2 g/t Au et 8 993 g/t Ag1. La cartographie de suivi par le MMAJ des anomalies AEM à Kamimuri a confirmé la présence d'un système d'altération zoné avec un flotteur de quartz en bande localisé qui a titré jusqu'à 212 g/t Au et 567 g/t Ag1. Des travaux à l'échelle de la prospection ont été entrepris, y compris un levé CSAMT qui a défini une haute résistivité en profondeur sous l'excavation historique et deux trous de forage très rapprochés, peu inclinés et d'une profondeur de 300 m ont été réalisés sous la coupe transversale historique.

Des veines étroites ont été recoupées dans les deux trous de forage avec des intervalles maximaux de 5 cm @ 3,1 g/t Au et 10 cm @ 215 g/t Ag1. Aucune information n'a encore été trouvée sur les autres travaux historiques d'Au-Ag dans la zone du projet. L'ampleur des anomalies définies par l'AEM et leur proximité avec des intersections structurales majeures méritent une étude plus approfondie, compte tenu de la dotation en or connue et de la nature sous-explorée de la province.

Les visites initiales de l'équipe de Barrick Alliance en 2022 ont confirmé l'altération associée aux anomalies dérivées de l'AEM dans les exploitations Kamimuri, Muri et Taisei. Un programme d'échantillonnage BLEG suivi d'une cartographie de reconnaissance est prévu pour le deuxième trimestre de 2023 afin d'évaluer plus précisément l'ampleur du système d'altération et le potentiel de minéralisation dans la zone de Kamimuri initialement. Ayant été ajouté à l'Alliance Barrick après sa formation, le projet Kamimuri se poursuivra dans le cadre de la phase d'évaluation initiale conformément aux termes de l'accord d'alliance.