Klépierre a réalisé son point d’activité au titre du premier trimestre 2020. Ainsi, la foncière spécialisée dans les centres commerciaux  a publié des revenus locatifs bruts des centres commerciaux de 291,9 millions d’euros sur la période, en baisse de 4,3 % sur un an. La baisse est principalement liée aux cessions d’actifs réalisées en 2019 en Hongrie, au Portugal et aux Pays-Bas ainsi qu’à un effet de change défavorable des monnaies scandinaves.

" Au premier trimestre, les revenus de Klépierre ont été peu affectés par le Covid-19. Toutefois, les mesures de confinement mises en place depuis la mi-mars dans quasiment tous les pays où nous sommes présents a entrainé la fermeture d'une grande partie des magasins dans nos centres ", a commenté Jean-Marc Jestin, le président du directoire de Klépierre.

Pour faire face à cette crise, Klépierre a mis en place une baisse significative des dépenses d'exploitation qui se traduira par une baisse des charges locatives au profit des commerçants ; et des économies sur la masse salariale et les frais généraux et administratifs.

A fin mars, l'endettement net de Klépierre atteignait 9 milliards d'euros, en légère augmentation par rapport à fin décembre 2019 (+ 180 millions d'euros). La position de liquidité du groupe demeure à 2,6 milliards d'euros à fin mars, et " couvre aisément ses besoins de refinancement ", assure Klépierre.

Compte tenu de la faible visibilité actuelle, le groupe a décidé de retirer son objectif de cash-flow net courant pour 2020, compris entre 2,85 et 2,90 euros.