Levi Strauss bondit de 4,45% en début de séance à Wall Street, à 26,13 dollars par action, dans le sillage de la publication de résultats trimestriels meilleurs qu'attendu et de la révision à la hausse de ses perspectives. Pour la période allant de décembre 2020 à février 2021, le plus célèbre fabricant de blue jeans a en effet enregistré un bénéfice par action ajusté de 34 cents, en baisse de 15%, mais largement au-dessus du consensus FactSet qui tablait sur 24 cents. Le bénéfice net ressort quant à lui en repli de 7% à 143 millions de dollars, soit 35 cents par action.

L'EBIT ajusté a quant à lui reculé de 8% à 174 millions de dollars, mais sa marge a en revanche progressé de 70 points de base à 13%.

Pour sa part, le chiffres d'affaires a également dépassé les attentes: en s'établissant à 1,306 milliard de dollars (-13%), il bat le consensus d'à peine 6 millions de dollars.

"Cette baisse est principalement due aux impacts de la pandémie de COVID-19, y compris la réduction du trafic et les fermetures en cours des points de vente pendant une partie du trimestre sur certains marchés", explique Levi Strauss. Le groupe de prêt-à-porter estime qu'environ un tiers des magasins en Europe et 15% dans le reste du monde étaient fermés lors du trimestre passé.

"De plus, le premier trimestre de l'exercice 2021 n'a pas bénéficié d'un Black Friday, contrairement au premier trimestre de l'exercice 2020, ce qui a eu un impact négatif d'environ 3 points de pourcentage sur la comparaison des revenus nets d'une année sur l'autre", a ajouté la société basée à San Francisco.

Cette performance, malgré tout jugée solide, a toutefois pu compter sur la croissance des ventes en ligne (+41%), qui représentent désormais 26% des ventes totales.

Fort de cette performance meilleure qu'espérée, Levi Strauss a également annoncé le paiement d'un dividende de 6 cents par action au second trimestre, en hausse de 2 cents par rapport au précédent trimestre.

Enfin, la société californienne a relevé ses perspectives de chiffre d'affaires pour le premier semestre de l'exercice 2021, misant sur une croissance de 24 à 25 % sur un an, ainsi que sur un BPA ajusté de 41 et 42 cents. Chip Bergh, le directeur général de Levi Strauss, s'est de plus déclaré confiant dans la capacité de son groupe à atteindre une marge d'EBIT ajusté de plus de 12%, "une fois que le chiffre d'affaires aura retrouvé son niveau pré-pandémique".