Dans une série de messages publiés sur le blog interne, le responsable de la sécurité, David Bradbury, a déclaré que "l'impact potentiel maximum" concernait 366 clients dont les données ont été consultées par un contractant extérieur, Sitel. Le contractant employait un ingénieur dont l'ordinateur portable a été piraté. Le nombre de 366 représente le "pire des scénarios", a signalé M. Bradbury, ajoutant que, dans tous les cas, les pirates avaient été limités dans leurs possibilités d'action. 

Okta, dont le siège est à San Francisco, est spécialisé dans l'accès des utilisateurs aux réseaux et aux applications. La société compte environ 15 000 clients. Selon M. Bradbury, l'intrusion n'aurait pas donné un "accès divin" aux intrus, qui n'auraient pas pu opérer de téléchargement de bases de données ni accéder au code source. Okta est au courant d'une intrusion depuis janvier, mais n'a reçu de Sitel un rapport d'incident détaillé que le 10 mars. M. Bradbury s'est dit "très déçu par la longue période qui s'est écoulée entre notre notification à Sitel et la publication du rapport d'enquête complet".