L'action Puma, qui grimpait déjà d'environ 40% depuis le début de l'année, gagnait encore 5,74% à 61,70 euros vers 07h55 GMT en Bourse de Francfort.

L'équipementier sportif, dont les principaux actionnaires sont Artemis, la holding de la famille Pinault, et Kering, a décroché en février un contrat avec Manchester City pour remplacer Nike à partir de la saison à venir. Il a déclaré que les ventes des nouveaux maillots du champion de Premier League dévoilés ce mois-ci dépassaient ses attentes.

Puma, qui a effectué son retour dans le basket en fin d'année dernière, a aussi souligné qu'il était partenaire de Danny Green, qui a contribué au premier titre de champion NBA décroché par les Toronto Raptors en juin. Il juge en outre encourageantes les premières ventes des chaussures "Ralph Sampson", du nom d'un ancien basketteur américain.

Puma affiche une croissance supérieure à celle de ses concurrents de plus grande taille Adidas et Nike, notamment en raison de ses campagnes actives sur les réseaux sociaux et de ses partenariats avec de grands clubs de football et des célébrités comme la chanteuse Selena Gomez et le rappeur Jay-Z.

Son dynamisme contraste avec la situation de Nike, qui a publié un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes, et d'Under Armour, qui a abaissé sa prévision de ventes annuelles en Amérique du Nord.

Au deuxième trimestre, l'équipementier a réalisé des ventes en hausse de 15,7% à 1,23 milliard d'euros (consensus: 1,2 milliard) tandis que son bénéfice d'exploitation a bondi de 39% à 80,3 millions d'euros, alors que les analystes attendaient 73 millions.

Il s'attend désormais à une croissance de ses ventes d'environ 13%, contre 10% précédemment, et à un bénéfice d'exploitation compris entre 410 et 430 millions d'euros, contre une précédente fourchette de 395-415 millions d'euros.

(Emma Thomasson; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Kering, Nike, Puma, adidas AG