Tokyo (awp/afp) - La Bourse de Tokyo était en petite hausse vendredi dans la matinée, après son interruption historique de la veille due à une panne matérielle.

Vers 01H10 GMT, l'indice vedette Nikkei progressait de 0,38% à 23.272,28 points, tandis que l'indice élargi Topix montait de 0,23% à 1.629,15 points.

L'opérateur de la place nippone avait expliqué jeudi soir avoir identifié le problème technique qui a causé une perturbation de la transmission des informations du marché, paralysant les échanges à Tokyo mais aussi Nagoya, Sapporo et Fukuoka.

La Bourse de Tokyo a confirmé vendredi matin dans un communiqué que les échanges "se dérouleraient comme d'habitude", en renouvelant ses excuses pour le désagrément causé.

La dernière interruption totale de la place tokyoïte remontait à 2005, mais n'avait duré qu'une matinée. Selon son opérateur, c'est la première fois que les échanges ont été paralysés pendant une journée complète depuis l'installation du système actuel en 1999.

L'impact de la panne sur les échanges était toutefois limité vendredi matin, les valeurs étant "soutenues par les gains à Wall Street" la veille, a estimé Yoshihiro Ito de Okasan Online Securities dans une note.

La place new-yorkaise était parvenue jeudi à terminer dans le vert, tirée par le secteur technologique et les services de communication, malgré le scepticisme sur un éventuel accord sur un plan d'aide économique américain.

Du côté des valeurs

RAKUTEN A TRES HAUT DEBIT: le titre du géant japonais du e-commerce Rakuten, également présent dans la téléphonie, était en forte hausse à +6,44% à 1.205 yens, après son lancement mercredi d'une nouvelle offre mobile 5G au prix très compétitif de 2.980 yens par mois (24 euros), soit le même tarif que ses services 4G.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen était stable face au dollar, lequel valait 105,54 yens vers 01H10 GMT contre 105,53 yens jeudi à 21H00 GMT.

La devise japonaise progressait légèrement vis-à-vis de l'euro, qui s'échangeait pour 123,86 yens contre 123,97 yens la veille.

Un euro se négociait par ailleurs pour 1,1736 dollar, contre 1,1748 dollar jeudi à 21H00 GMT.

Les prix du pétrole étaient dans le rouge, dans un marché excédentaire et inquiet quant à la demande mondiale: vers 01H10 GMT le baril de brut américain WTI perdait 0,93% à 38,36 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord abandonnait 0,90% à 40,56 dollars.

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