Genève (awp) - Le gestionnaire genevois de brevets Relief Therapeutics, qui détient notamment les droits sur l'aviptadil développé contre le Covid-19, estime ses réserves de liquidités et équivalents suffisantes pour tenir jusqu'à fin 2023, pour peu que l'Acer-001 de sa filiale Acer Therapeutics obtiennent dans les temps l'homologation requise.

Le lancement de ce traitement pour l'heure expérimental contre les troubles du cycle de l'urée (UCD) et la maladie des urines à l'odeur de sirop d'érable (MSUD), ainsi qu'une extension aux Etats-Unis de la commercialisation de la gamme PKU Golike, pour la gestion diététique de la phénylcétonurie, pourraient permettre de dégager un flux de trésorerie opérationnelle positif dès 2024.

Une homologation du RLF-100 (aviptadil) apporterait une contribution supplémentaire, imagine le groupe sécheron dans un communiqué jeudi.

Relief note à ce sujet que la récente fin de non-recevoir opposée par le gendarme sanitaire aux Etats-Unis à une demande d'autorisation d'urgence de l'aviptadil déposée par son partenaire Nrx Pharmaceuticals constitue naturellement une déception, mais que cette décision ne remettait pas en question ses propres projets de développement pour ce traitement.

Relief rappelle aussi avoir posé plainte outre-Atlantique contre son partenaire, pour violations multiples des termes de leur collaboration sur l'aviptadil.

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