Zurich (awp) - Le géant pharmaceutique Roche assure mercredi avoir observé une concrétisation de critères primaires et secondaires d'évaluation de son fénébrutinib contre la sclérose en plaques (SEP) dans le cadre d'une étude clinique de phase II.

L'administration de ce traitement expérimental oral a réduit de manière significative l'apparition de nouvelles lésions cérébrales détectées par l'imagerie par résonnance magnétique, en comparaison avec un placebo, chez des patients souffrant d'une forme récidivante de la maladie.

Le programme de recherche baptisé Fenopta n'a par ailleurs pas mis en évidence de nouveaux effets secondaires indésirables, indique la multinationale rhénane dans un communiqué. Les résultats détaillés de cette étude feront l'objet d'une présentation plus poussée à l'occasion d'un prochain congrès médical.

Le fénébrutinib fait déjà l'objet d'une étude clinique de phase III contre les formes récidivante ainsi que primaire progressive de la sclérose en plaques.

Chez Vontobel, Stefan Schneider salue des résultats encourageants, à défaut d'être encore décisifs. L'analyste rappelle que le volet clinique avancé en cours compare le fénébrutinib à l'Ocrevus, produit de Roche également constituant à ce jour le standard de traitement et qui a généré en 2022 pour 6 milliards de francs suisses de recettes. La recommandation à l'achat reste de mise, comme l'objectif de cours à 336 francs suisses.

A l'approche de 10h00, le bon de jouissance Roche s'appréciait de 0,7% à 284,25 francs suisses, en seconde position et à contre-courant d'un SMI en retrait de 0,30%.

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