AMSTERDAM (Reuters) - Le fabricant néerlandais de produits chimiques de spécialité DSM a annoncé une hausse de 10% de son bénéfice trimestriel à 487 millions d'euros, la demande pour ses ingrédients et matériaux alimentaires étant restée forte malgré les hausses de prix.

Le chiffre d'affaires a progressé pour sa part de 18% à 2,59 milliards. Selon le consensus établi par la société, les analystes tablaient en moyenne sur un EBITDA ajusté de 466 millions avec un chiffre d'affaires de 2,47 milliards.

"DSM a connu un bon début d'année avec une demande robuste dans toutes nos activités et des mesures de prix efficaces pour contrer l'inflation tout au long de la chaîne de valeur", ont déclaré les co-directeurs généraux Geraldine Matchett et Dimitri de Vreeze dans un communiqué.

A 9h53, le titre accusait toutefois une baisse de 1,57% à la Bourse d'Amsterdam.

En septembre dernier, DSM a annoncé envisager de vendre sa division matériaux pour se concentrer uniquement sur la production de produits alimentaires et de santé durables, allant des compléments alimentaires et des préparations pour bébés à la nutrition animale.

Le mois dernier, DSM a annoncé avoir accepté de céder son activité de matériaux de protection à Avient Corp pour 1,48 milliard de dollars (1,41 milliard d'euros).

A données comparables, les ventes de sa division nutrition et santé ont augmenté de 9% au premier trimestre, la hausse des prix ayant favorisé la demande pour ses enzymes alimentaires qui améliorent l'efficacité de la conversion des aliments en protéines chez les animaux.

Les ventes de la division des matériaux, qui ne comprend plus que des produits d'ingénierie tels que les plastiques utilisés dans les composants électriques, les voitures et les emballages alimentaires, ont augmenté de 25%.

Le groupe de chimie a maintenu son objectif de croissance à un chiffre de l'EBITDA ajusté en 2022, grâce à la division nutrition et santé, l'activité matériaux devant se stabiliser après une bonne performance l'année précédente.

(Reportage de Bart Meijer; version française Elena Vardon, édité par Jean-Michel Bélot)