SAPMER : les comptes tombent dans le rouge au premier semestre
Le 17 septembre 2014 à 18:55
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Sapmer a dévoilé, après la clôture de la Bourse, une perte nette (part du groupe), au titre du premier semestre, de 3,75 millions d'euros, contre un bénéfice de 3,24 millions d'euros l'an passé à pareille époque. L'entreprise de pêche établie sur l'île de la Réunion a également fait état d'une perte opérationnelle de 2,98 millions d'euros, contre un bénéfice de 7,38 millions au premier semestre 2013. Enfin, les revenus du groupe ont également reculé sur la période à 46,52 millions d'euros contre 55,54 millions d'euros l'année dernière.
Sur la période, l'activité de Sapmer est principalement impactée par une forte baisse du prix du thon brut, par un effet de stockage sur l'activité pêche australe qui sera résorbé au deuxième semestre et par un effet de change défavorable pour la légine, la langouste et le thon valorisé dont les ventes sont principalement réalisées en dollar.
Cet environnement de marché difficile, notamment pour l'activité pêcherie, conjugué à un impact devise défavorable ont pesé sur les performances financières a souligné le groupe.
Au 30 juin 2014, les capitaux propres de Sapmer s'élèvent à 46,71 millions d'euros tandis que les dettes financières nettes s'inscrivent à 87,23 millions d'euros contre 83,86 millions d'euros au 31 décembre 2013 et 88,8 millions d'euros au 30juin 2013.
En guise de perspective, le groupe souligne qu'un travail important est ainsi mené pour améliorer la structure de coûts de l'activité thonière, valoriser au maximum les captures et développer de nouveaux produits afin d'extraire le maximum de valeur de la totalité des produits pêchés.
Ces actions cumulées et des effets de change moins défavorables devraient avoir, selon Sapmer, un impact positif sur les performances du groupe à moyen terme.
Sapmer figure parmi les leaders français de la pêche industrielle. Le groupe est spécialisé dans la pêche à la légine, à la langouste et au thon.
L'activité est assurée dans la zone économique exclusive des Terres Australes et Antarctiques Françaises selon une réglementation stricte qui délivre les licences de pêche et octroie des quotas de capture aux armateurs français de la zone pour la pêche à la légine et à la langouste. Par ailleurs, l'activité de pêche au thon est assurée dans l'Océan Indien.
A fin 2022, le groupe dispose d'une flotte de 11 navires, dont 6 thoniers senneurs surgélateurs, 4 palangriers congélateurs et 1 chalutier caseyeur congélateur.