Seadrill (-6,5% à 218 couronnes norvégiennes) marquait singulièrement le pas à la Bourse d'Oslo, pénalisé par des résultats trimestriels inférieurs aux attentes assortis de prévisions prudentes pour le marché du forage. Un marché en délicatesse comme le souligne le groupe norvégien dans un communiqué. "Le marché à court terme pour les forages en eaux ultra-profondes reste difficile, à cause d'une réduction des forages d'exploration". Autre paramètre à prendre en considération, la politique de réduction drastique des dépenses initiée par Seadrill, soucieux de limiter ses coûts.

Dans le détail, le numéro un mondial des forages en mer a fait état d'un bénéfice net de 653 millions de dollars au deuxième trimestre, contre 1,7 milliard de dollars l'an passée à pareille époque.

L'Ebitda est également en recul à 641 millions de dollars sur la période, contre 665 millions un an auparavant. Un résultat inférieur aux prévisions des analystes interrogés par Reuters qui tablaient, pour leur part, sur 663 millions de dollars.

En outre, le groupe norvégien a enregistré un chiffre d'affaires en baisse à 1,22 milliard de dollars au deuxième trimestre, alors que les revenus du groupe s'élevaient à 1,26 milliard l'an passé.

Malgré ces contre-performances, Seadrill a annoncé vouloir maintenir un dividende estimé à 1 dollar par action "jusqu'en 2016" et ce, "même si le marché du forage ne se redresse pas d'ici là".

En guise de perspective, Seadrill fait montre de prudence, affirmant, par exemple, qu'il examinera "au cas par cas" les opportunités d'acquisitions. Toutefois, le groupe norvégien prévient que son premier objectif sera de maintenir un dividende pour ses actionnaires, ce qui limite "clairement" le nombre de cibles potentielles.

(S.H)