Nouvelle présidence au sein du parti social-démocrate allemand.  Samedi, un nouveau tandem formé par Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken a accédé à la présidence du SPD. Olaf Scholz, le ministre des finances et vice-chancelier a été battu par une nouvelle direction très critique à l'égard de la coalition SPD-CDU/CSU formée en 2018. Après la victoire, Norbert Walter Borjans a déclaré que le parti n'avait aucune intention de quitter brusquement la coalition, mais devrait plutôt formuler une série de revendications, comme l'abandon de la position d'Angela Merkel en matière d'équilibre budgétaire, ainsi que le relèvement du salaire minimum. 

source : site du SPD

La Chine va sanctionner des ONG américaines. Les représailles de Pékin étaient attendues après la signature par Donald Trump de la législation prodémocratie à Hong Kong. La Chine a ainsi annoncé qu'elle sanctionnerait certaines ONG américaines (telle que l'association Human Rights Watch) et gèlerait les visites dans les ports américains. Le ministère chinois des affaires étrangères a insisté sur le fait que les Etats-Unis devaient arrêter de s'immiscer dans les affaires de Hong Kong, tout en menaçant que de nouvelles mesures seraient prises si nécessaire. 

Donald Trump dit non. Hier, l'avocat du Président américain, Pat Cipollone, a annoncé que ni Donald Trump, ni lui-même ne participeraient à l'audition de la commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants, car les "noms des témoins n'ont pas été rendus publics et qu'il reste douteux que la commission judiciaire offre une procédure équitable". L'audition de mercredi examinera si les actes de Donald Trump justifient juridiquement une mise en accusation. Compte tenu de la majorité démocrate dans cette enceinte, il pourrait l'être. En revanche, la destitution paraît peu probable dans la mesure où les républicains au sein du Sénat (qui est chargé du vote) font bloc autour du Président. 

Témoignage avant le Parlement européen pour Christine Lagarde. A 15h, la nouvelle présidente de la BCE va s'exprimer. Sous l'ère Draghi, ce témoignage n'a jamais bousculé les marchés. Depuis son élection, la nouvelle présidente de la BCE n'a toujours pas précisé les perspectives de la politique monétaire de façon détaillée. Le Conseil des gourveneurs qui aura lieu le 12 décembre prochain sera probablement l'occasion pour Christine Lagarde d'envoyer de nouvelles indications quant à la politique monétaire.