Société Générale va céder des filiales dans 4 pays africains et a ouvert une réflexion stratégique au sujet de sa filiale en Tunisie. En Bourse, l’action Société Générale gagne 1,39% à 22,925 euros, bénéficiant des tensions sur les taux longs depuis hier. La banque a signé des accords avec deux groupes bancaires panafricains en vue de la cession de ses filiales au Congo et en Guinée Équatoriale au Groupe Vista, et de ses filiales en Mauritanie et au Tchad au Groupe Coris.

Ils prévoient la cession totale de ses parts dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie, et Société Générale Tchad, actuellement détenues respectivement à 93,5%, 57,2%, 95,5% et 67,8%.

Société Générale " entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan, en synergie avec les autres métiers du groupe et avec une taille critique permettant une contribution satisfaisante et durable à la création de valeur ".

La réalisation de ces opérations, qui pourrait intervenir d'ici la fin de l'année 2023, est soumise à l'approbation des instances de gouvernance des entités, aux conditions suspensives usuelles ainsi qu'à la validation des autorités financières et réglementaires compétentes.

Ces cessions auraient un impact positif d'environ 5 points de base sur le ratio de fonds propres durs (CET1) du groupe à leur date de finalisation.

En parallèle à la signature de ces accords, Société Générale a également ouvert une réflexion stratégique sur sa participation de 52,34% au capital de l'Union Internationale de Banques (UIB), filiale de Société Générale en Tunisie. Dans ce cadre, un processus non exclusif est engagé. Selon Kepler Cheuvreux, une telle opération aurait un impact relutif de 6 points de base sur le ratio CET1.