La Federal Trade Commission (FTC), qui applique la loi antitrust, a demandé à un juge de bloquer la transaction au début du mois, arguant que la fusion permettrait à la Xbox de Microsoft d'obtenir un accès exclusif aux jeux d'Activision, laissant les consoles Nintendo et la PlayStation de Sony sur le carreau.

Microsoft a rétorqué que l'opération profiterait aux joueurs et aux sociétés de jeux, proposant de signer un décret de consentement juridiquement contraignant avec la FTC pour fournir les jeux "Call of Duty" à ses rivaux, dont Sony, pendant une décennie.

Microsoft a avancé cet argument dans un dossier visant à convaincre un juge de la FTC d'autoriser l'accord.

Cette affaire est un signe que l'administration du président américain Joe Biden adopte une approche musclée de l'application des lois antitrust. Toutefois, les experts antitrust affirment que la FTC a du mal à convaincre un juge de bloquer l'accord, en raison des concessions volontaires proposées par Microsoft pour apaiser les craintes de voir l'entreprise dominer le marché des jeux.