Les batteries électriques seront le nerf de la guerre pour l’automobile de demain. Aussi, les constructeurs multiplient les partenariats en la matière dès aujourd’hui. Ce lundi, c’est Stellantis (-1,69% à 16,93 euros) qui a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec LG Energy Solution pour la production de cellules et de modules de batteries en Amérique du Nord.

Les deux partenaires prévoient la construction d'une nouvelle usine de fabrication de batteries, sur un emplacement qui est actuellement à l'étude. Les travaux de construction devraient débuter au deuxième trimestre 2022 et le démarrage de l'usine est prévu pour le premier trimestre 2024. La capacité de production annuelle visée est de 40 GWh.

Les batteries produites dans la nouvelle usine seront livrées aux sites d'assemblage de Stellantis aux États-Unis, au Canada et au Mexique pour être installées sur les voitures électriques de nouvelle génération, hybrides rechargeables ou 100 % électriques, qui seront vendues par les différentes marques de Stellantis.

" Avec cette initiative, nous avons déterminé notre prochaine ‘gigafactory', en vue d'atteindre une capacité totale d'au moins 260 GWh d'ici 2030 ", a commenté Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis.

Début juillet, le groupe issu de la fusion entre PSA et FCA avait dévoilé sa feuille de route dans l'électrification pour les années à venir. Le groupe prévoit d'investir plus de 30 milliards d'euros d'ici 2025 dans l'électrification et les logiciels nécessaires.

S'agissant des Etats-Unis, le groupe souhaite que les véhicules électrifiés y représentent plus de 40 % des ventes réalisées à l'horizon 2030.

Outre l'électrique, Stellantis devra également relever, comme l'ensemble du secteur, le défi de la pénurie de semi-conducteurs qui continue à faire sentir ses effets. Maserati, la marque de luxe de Stellantis, a annoncé ce lundi le report du lancement de son nouveau SUV Grecale au printemps 2022, alors que le nouveau modèle devait initialement être présenté le 16 novembre prochain.