En hausse de 0,6% à 38,95 euro, TotalEnergies signe l'une des plus fortes progressions du CAC 40, soutenu par la progression des cours du pétrole, au plus haut depuis novembre 2014. Vers 11h, le prix du baril de WTI américain gagne 1,7% à 76,43 dollars tandis que son homologue européen, le Brent de la mer du Nord, grappille 0,3% à 77,4 dollars. L'or noir profite de l'annulation de la réunion de l'Opep+ sur la remontée de sa production. En l'absence d'entente entre les membres du cartel et ses partenaires comme la Russie, le statu quo l'emporterait.

Une situation favorable au pétrole alors que la demande devrait continuer d'accélérer dans le sillage de la reprise mondiale.

Dans une note publiée ce matin, UBS écrit que bien qu'il semble y avoir un accord général sur une hausse de la production de 400 000 barils par jour pour le mois d'août (et la même chose pour les mois suivants jusqu'en décembre), l'Opep + n'a pas été en mesure de parvenir à un accord formel, et ce même après 3 à 4 jours de négociations.

Le broker souligne qu'aucune date n'a été fixée pour une prochaine réunion. Il n'est donc pas surprenant que le prix du pétrole augmente en réaction à la reprise de la demande qui devrait se poursuivre au second semestre 2021.

Selon Reuters, les Emirats arabes unis se sont ralliés à l'Arabie saoudite et à d'autres pays de l'organisation sur une proposition visant à augmenter progressivement l'offre d'environ 2 millions de bpj d'août à décembre 2021, mais ils se sont opposés au maintien des réductions restantes jusqu'à la fin 2022, alors que la date d'échéance actuelle est fixée à avril 2022.

Tous les accords de l'Opep+ doivent être approuvés à l'unanimité.

Actuellement, l'Opep + réduit sa production de 5,8 millions de bpj, contre 10 millions de bpj l'an dernier, en pleine crise sanitaire.